Série de photographies prise à Philadelphie. En 2012.
Les murs, état d’esprits. D’abord l’absence d’horizon. L’absence de mouvements. Cadrage serré sur le seul protagoniste qui nous impose sa masse silencieuse. Et cette masse devient mouvante, bavarde. Animée par la fragilité d’une nature résistante, l’écriture de l’homme et l’usure du temps. Stigmates. Signes. Passages. Surface graphique, généreuse, aux couleurs vives et ternes. Le mur partage ses visages. On y lit une poésie, une histoire, des histoires. On y voit du vivant.